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Santé, Humanitaire et Social
Le secteur Santé, Humanitaire et Social regroupe des métiers tournés vers l’aide, le soin et l’accompagnement des personnes. On y trouve des professionnels de la santé (médecins, infirmiers, kinés...), du travail social (assistants de service social, éducateurs spécialisés...), et de l’humanitaire (coordinateurs de mission, logisticiens, chargés de projet). Ces métiers exigent un fort engagement humain, des compétences relationnelles solides et une grande capacité d’adaptation. Le secteur offre de nombreux débouchés à tous les niveaux de qualification, du CAP au doctorat.
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4. Psychologie
5. Humanitaire
Santé, Humanitaire, Social

1.4. Odontologie

Les études d’odontologie conduisent, en 6 années, au diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire, qui peut être complété par des spécialités comme l’orthodontie (jusqu’à 4 ans d’études supplémentaires). Elles sont proposées dans une vingtaine d’universités en France.

La médecine dentaire française est l’une des meilleures au monde. La profession est en constante évolution et les soins dentaires sont de plus en plus sophistiqués : nouveaux matériaux, recherche sur les implants…

1.4.1. Le métier

La mission principale du chirurgien dentiste est de soulager les douleurs dentaires, réparer, et embellir les sourires de ses patients.

Equipé d’appareils très coûteux et à la pointe de la technologie, il traite les maladies des dents, des gencives, et des mâchoires.

Après avoir posé un diagnostic, il élimine une carie, consolide une dent, soigne un abcès dentaire, pose une prothèse ou un implant tels que des bridges, couronnes, ou dents sur pivot. Il fait des piqûres dans les gencives pour anesthésier, pose des pansements et des plombages, il est amené à extraire des dents, et à pratiquer de véritables actes chirurgicaux comme la réparation d’une fracture de la mâchoire ou la réalisation d’une greffe osseuse, ou de gencive par exemple. Il effectue également des radiographies, et prescrit des médicaments.

Il peut avoir à gérer des tâches administratives s’il travaille en libéral. Il a aussi un rôle de conseil et de prévention en matière d’hygiène bucco dentaire.

Il peut par exemple proposer d’effectuer un détartrage afin de prévenir les risques de problèmes dentaires. Son inscription à l’ordre national des chirurgiens dentistes est obligatoire pour exercer la profession.

On compte environ 40 000 chirurgiens dentistes en France. Etant donné le nombre important de praticiens qui doivent partir à la retraite ces prochaines années, cette profession a besoin de jeunes diplômés.

Environ 90 % des chirurgiens dentistes exercent dans un cabinet privé. Beaucoup d’entre-eux s’associent avec des confrères afin de diminuer leurs charges, et amortir leurs investissements coûteux en matériel. Les autres, exercent dans des hôpitaux, centres de soins, ou encore au service de santé des armées.

Le chirurgien dentiste doit sans cesse se former et s’adapter à l’évolution des techniques et des appareils de soins.

S’il travaille en libéral, son salaire varie en fonction de l’importance de sa clientèle, et de ses honoraires. Il peut gagner entre 3000 et 6000 euros bruts par mois. Sinon, s’il est salarié, il gagne entre 2800 et 3500 euros bruts par mois.

Enfin, il peut se spécialiser en orthodontie ou parodontie, chirurgie orale et médecine bucco-dentaire, mais également devenir enseignant-chercheur ou cadre de la fonction publique hospitalière.

  • Le prérequis

Pour être un bon praticien, il faut donc avoir une formation solide, des qualités d’habileté manuelle, de résistance physique et d’écoute du patient.

 

1.4.2. Les études 

 

1er Cycle :

1ère Année : PASS ou LAS

(Voir réforme études de santé)

Avant le début de la 2e année, les étudiants effectuent un stage d’initiation aux soins infirmiers de 4 semaines dans un établissement hospitalier.

En 2e année, les matières fondamentales et spécifiques sont complétées par des stages cliniques.

2ème Cycle :

3ème année qui alterne enseignement théorique, et stages cliniques. En fin de 3e année, les étudiants obtiennent un diplôme de formation générale en sciences odontologiques, soit 180 crédits ECTS, reconnu de niveau licence.

En quatrième et cinquième années, les futurs dentistes découvrent leurs premiers véritables patients. En plus des cours théoriques, ils deviennent externes en odontologie dans des centres de soins ou des CHU à raison d’une vingtaine d’heures (rémunérées) par semaine. Ils effectuent également des stages cliniques plus spécialisés (stomatologie, chirurgie maxilo-faciale, etc).

Ce deuxième cycle d’études se conclu par l’obtention du DFSAO (diplôme de formation approfondie en sciences odontologiques) qui est reconnu au niveau master.

En 5e année, les étudiants exécutent en plus un stage d’initiation à la vie professionnelle. Ils ont alors le choix :

3ème Cycle :

 

  • faire une 6e et dernière année (3e cycle court): L’obtention d’un 3e cycle est obligatoire pour avoir le droit d’exercer comme dentiste. Mais, comme en médecine avec la distinction ‘‘généraliste’’/’’spécialiste’’, les futurs dentistes ont la possibilité d’opter pour deux voix en fonction de leur projet. Les ‘‘généralistes de l’odontologie’’ suivent un 3e cycle d’un an préparatoire à l’exercice de leur métier. A l’issue de cette année, ils soutiennent leur thèse et obtiennent un diplôme d’Etat (DE) en chirurgie dentaire.
  • ou intégrer l’internat qualifiant (cycle long en 3 ans) après avoir réussi le concours.
    Il dure désormais trois ans, quelle que soit la spécialité choisie par les futurs dentistes. Pour accéder à l’internat, les étudiants doivent en passer par un concours national. En 2013-2014, il ne proposait que 102 places.Les étudiants peuvent s’orienter vers trois spécialités:●  La chirurgie orale: qui permet de réaliser des actes de chirurgie orale et maxillo-faciale lourds.●  La médecine bucco-dentaire: qui permet de soigner les pathologies bucco-dentaires.●  L’orthopédie dento-faciale, plus connue sous le nom d’orthodontie (les bagues et autres appareils dentaires).A l’issue de leur formation, ils soutiennent également soutenir leur thèse et obtenir à leur tour leur DE.
  • Autre voie possible, en fin de 6e année : le CES, ou certificat d’études supérieures, en 1 an, en parodontologie, odontologie prothétique, etc.

 

1.4.3. Les débouchés 

  • Salaire net mensuel de départ
    Le revenu d’un débutant atteint au moins 2 150  € net mensuels par mois. En fin de carrière, il avoisine les 7 700 € net mensuels.
  • Recrutement et débouchés
    Importants ou en hausse.

Contrairement à l’idée reçue, il existe différents débouchés à la fin des études d’odontologie (dont certains nécessiteront des formations supplémentaires).

Il est vrai que les jeunes diplômés choisissent majoritairement d’exercer en libéral (cabinet).

Cependant d’autres voies parallèles existent :

Milieu hospitalier : Praticien Hospitalier ou Praticien Hospitalo-universitaire.

Conseil de l’Ordre : le chirurgien-dentiste peut alors participer aux prises de décisions d’ordres légales et judiciaires concernant la profession.

Laboratoire de recherche

Dentisterie médico-légale : un chirurgien-dentiste spécialisé en dentisterie médico-légale a donc la possibilité de travailler au Conseil de l’Ordre mais peut également participer aux missions de reconnaissance des corps lors de catastrophes naturelles par exemple.

  • Qualités requises
    - Rigueur.
    - Minutie et dextérité.
    - Diplomatie, tact et psychologie.