Contenu du cours
Ingénieur et Etudes Scientifiques – Introduction
Les études scientifiques ouvrent aux jeunes des perspectives passionnantes : comprendre le monde, innover, résoudre des défis concrets et contribuer aux grandes transitions. Cette formation vous aidera à mieux cerner ce qui attire les élèves vers les cursus scientifiques et les métiers d’ingénieur. Vous y trouverez des repères pour les guider avec justesse, en tenant compte de leurs motivations, profils et envies d’impact.
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I – Les CPGE Scientifiques
Les CPGE scientifiques sont une voie d’excellence pour accéder aux grandes écoles d’ingénieurs. Elles offrent une formation rigoureuse en sciences et préparent à des concours sélectifs comme X-ENS, Centrale, Mines-Ponts ou CCINP. La grande majorité des étudiants intègrent une école après deux ou trois ans de prépa. Ce parcours sécurisé permet aussi une poursuite d'études à l’université grâce aux crédits ECTS.
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2 – Les écoles d’ingénieur post bac
Les écoles d’ingénieurs post-bac proposent un parcours intégré en 5 ans (2 ans de prépa + 3 ans de cycle ingénieur) accessibles directement via Parcoursup ou concours dédiés (Puissance Alpha, Avenir, Advance, Geipi Polytech). Elles offrent une formation généraliste ou spécialisée, souvent plus concrète que les CPGE, dans plus de 80 établissements habilités par la CTI. Ce cursus séduit par sa sécurité d’accès et son orientation vers l’emploi, avec un taux d’insertion rapide post-diplôme.
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3 – Les Admissions Sur Titre (AST)
Les admissions sur titre permettent d’intégrer une école d’ingénieur après un Bac+2 ou Bac+3, via des concours spécifiques (e.g. Concours ATS, GEIPI Titre, Polytech CPES, ou admissions sur dossier). Elles offrent une voie alternative aux prépas, souvent après un BUT, un BTS, une licence ou une classe préparatoire intégrée. Ces admissions représentent environ 30 % des effectifs des écoles d’ingénieurs.
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4 – Les formations courtes : BUT/BTS
Les BTS et BUT scientifiques sont des formations courtes en 2 ou 3 ans après le bac, axées sur la pratique et la professionnalisation. Elles couvrent des domaines variés comme la biologie, la chimie, l’informatique, ou le génie mécanique. Le BUT permet une poursuite d’études vers les écoles d’ingénieurs ou masters, tandis que le BTS prépare à une insertion rapide, avec des passerelles possibles. Les BTS et BUT scientifiques sont des formations courtes en 2 ou 3 ans après le bac, axées sur la pratique et la professionnalisation. Elles couvrent des domaines variés comme la biologie, la chimie, l’informatique, ou le génie mécanique. Le BUT permet une poursuite d’études vers les écoles d’ingénieurs ou masters, tandis que le BTS prépare à une insertion rapide, avec des passerelles possibles.
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5 – Les formations scientifiques à l’université
Les formations scientifiques à l’université débutent par une licence en 3 ans, dans des disciplines comme les mathématiques, la physique, la biologie ou l’informatique. Elles offrent une solide base théorique et permettent de poursuivre en master ou d’intégrer une école d’ingénieur via une admission parallèle. Certaines licences sont sélectives (double licence, CMI, magistère) et demandent un bon niveau scientifique dès le bac.
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6 – Focus sur les études d’informatique
Les formations en informatique sont accessibles via un BTS SIO, un BUT Informatique, des licences universitaires ou des écoles spécialisées dès le post-bac. Elles mènent à des métiers très recherchés : développeur, administrateur réseau, cybersécurité, IA, data. La filière offre de nombreuses passerelles vers les écoles d’ingénieurs ou des spécialisations pointues.
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7 – Accompagner les jeunes vers les métiers de demain
Les métiers de demain émergent à la croisée de la technologie, de l’écologie et des transformations sociétales. Intelligence artificielle, transition énergétique, cybersécurité, data, santé connectée ou agriculture durable ouvrent de nouvelles perspectives. Ces métiers requièrent adaptabilité, curiosité et des compétences souvent transversales.
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Ingénieur et Etudes Scientifiques

L’industrie 4.0

Objectifs pédagogiques :

  • Comprendre l’évolution des métiers industriels

Commençons par comprendre en vidéo ?

L’industrie du futur intègre robotique, objets connectés, automatisation, intelligence embarquée et fabrication additive.

Exemples de métiers :

technicien 4.0, pilote de ligne automatisée, ingénieur roboticien, coboticien…

Débouchés :

industries automobile, aéronautique, agroalimentaire, médicale, navale…

Profils de jeunes :

techniques, concrets, aimant la technologie, parfois issus de bacs pro ou technologiques.

Formations : BTS CRSA, BUT GMP, licences scientifiques, CMI,  écoles d’ingénieurs.

 

Scénario – L’industrie 4.0

Contexte :
Tu rencontres Yanis, élève de Terminale STI2D, spécialité Systèmes d’Information et Numérique. Passionné de robotique, il a participé à plusieurs concours de fabrication automatisée. Il adore concevoir, assembler et programmer des systèmes mécatroniques.
Il hésite entre :

  • un BTS CRSA (Conception et Réalisation de Systèmes Automatiques),

  • un BUT GMP (Génie Mécanique et Productique),

  • ou tenter une école d’ingénieur post-bac en mécatronique.

Ses parents souhaitent qu’il choisisse un cursus « sécurisé » avec de vrais débouchés mais redoutent les écoles privées. Yanis se demande s’il est capable de tenir sur des études longues.


Objectifs du scénario :

  • Aider Yanis à réfléchir à son rythme d’apprentissage et à son besoin de concret.

  • L’accompagner dans une projection professionnelle réaliste, en lien avec son profil technique.

  • Identifier les formations qui peuvent lui permettre une montée en compétence progressive.

  • Apporter aux parents des éléments de réassurance sur les débouchés et les passerelles.


Ce que tu dois analyser :

  1. Quel est le moteur de Yanis ?
    (Créer ? Fabriquer ? Résoudre ? Innover ?)

  2. Quelle est sa capacité à s’engager dans un parcours long ?
    (A-t-il besoin de voir des résultats rapides ? Préfère-t-il monter en compétences progressivement ?)

  3. Quelle formation équilibre mieux ses envies de concret et de perspectives d’évolution ?

    • Le BTS : très professionnalisant, insertion rapide mais peu théorique, poursuite d’études possible mais sélective.

    • Le BUT GMP : bon compromis entre théorie et pratique, projets, stages, débouchés solides ou poursuite vers ingénieur.

    • L’école d’ingénieur post-bac : plus exigeante au départ, mais permet un encadrement et une progression sur 5 ans.

  4. Comment valoriser son profil auprès des parents ?

    • Présenter les taux d’insertion et les possibilités d’évolution dans l’industrie 4.0.

    • Mettre en avant la forte demande en compétences techniques et robotiques.

    • Montrer que plusieurs voies mènent aux métiers de demain (et que l’on peut réajuster après un BTS ou un BUT).


voir les pistes de solution dans la fiche pdf, associée à la leçon

 

 

Fichiers de l’exercice
Fiche_Module4_Scenario_Industrie.pdf
Taille: 2,02 Ko